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М.В.ЛОМОНОСОВ ТОМ 3 ТРУДЫ ПО ФИЗИКЕ

 
 
 
 
 
 
 
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М.В.ЛОМОНОСОВ
ТОМ 3
ТРУДЫ ПО ФИЗИКЕ
стр. 201


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ассёіёге Celles de dessus, ou qui retarde Celles de dessous". * Ici l'on peut dire que le critique perd terre, et s'enfonce dans les espaces les plus imaginaires. Pour nous qui ne voulons point quitter la surface de ce globe, nous scavons fort bien que l'atmosphere environne et presse cette surface. C'est pour cela que les particules les plus basses de l'air ne scauroient des-cendre davantage, l'atmosphere empechant leur chute. Celles-ci de leur cote resistent aux particules qui reposent sur elles, et ont un conflict successif avec elles jusqu'a la surface de l'atmo­sphere. II n'est pas besoin de faire un effort d'imagination pour inventer une nouvelle force, qui retarde les particules, lorsqu'el-les tombent de l'air. Des juges eclaires et equitables n'auroient pas besoin qu'on les en avertisse, mais il faut tout dire au notre.

Une pretendue absurdite qu'il pretend encore deduire de la theorie de l'air elastique proposee par Tacademicien, c'est que tous les fluides ne sont pas moins elastiques que l'air; et Ц ajoüte toujours gratuitement, qu'il ne reste d'autre ressource a l'auteur, que de concevoir les elemens de l'eau et des fluides non elastiques (il lui plait de les nommer tels) reduits ä un extreme degre de petitesse, et de sauver ainsi une hypothese ä la faveur d'une autre. Etrange sagacite d'un homme qui court apres les vetilles les plus imperceptibles, et qui ne voit pas les choses les plus evidentes, lorsqu'elles sont sous ses yeux! II n'a pas daigne faire la moindre attention aux vapeurs elastiques de l'eau et des autres Iiqueurs, ni ä la cohesion qui se trouve entre leurs parties. Cependant une experience quotidienne prouve a quicon-que veut у prendre garde, que l'eau n'exerce point une elasti-cite pareille a celle de l'air, tant que la cohesion mutuelle de ses parties dure, c'est-a-dire tant que les forces repulsives n'excedent pas l'effort de la cohesion. Mais le mouvement gyra-toire croissant continuellement, la repulsion vient enfin a bout

* Si omnes particulae grave3 sunt et gravitate urgente cadunt, nulla in aliam irruet, cum gravitas omnibus eandem veloeitatem imprimat; estque alia vis excogitanda, quae acceleret superiores aut inferiores retardet.

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