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ассёіёге Celles de
dessus, ou qui
retarde Celles de dessous". * Ici l'on peut dire que le critique
perd terre, et s'enfonce dans les espaces les plus imaginaires. Pour nous qui
ne voulons point quitter la surface de ce globe, nous scavons fort bien que
l'atmosphere environne et presse cette surface. C'est pour cela que les
particules les plus basses de l'air ne scauroient des-cendre
davantage, l'atmosphere
empechant leur chute. Celles-ci de leur cote resistent aux particules qui
reposent sur elles, et ont un conflict successif avec elles jusqu'a la surface
de l'atmosphere. II n'est
pas besoin de faire un effort d'imagination pour inventer une nouvelle
force, qui
retarde les particules, lorsqu'el-les tombent de l'air. Des juges eclaires et
equitables n'auroient pas besoin qu'on les en avertisse, mais il faut tout
dire au notre.
Une pretendue
absurdite
qu'il pretend encore deduire de la theorie de l'air elastique proposee par
Tacademicien, c'est que tous les fluides ne sont pas moins elastiques que
l'air; et Ц
ajoüte
toujours gratuitement, qu'il ne reste d'autre ressource a l'auteur, que de
concevoir les elemens de l'eau et des fluides non elastiques (il lui plait de
les nommer tels) reduits ä un extreme degre de petitesse, et de sauver ainsi
une
hypothese ä la faveur d'une autre. Etrange sagacite d'un homme qui court apres
les vetilles les plus imperceptibles, et qui ne voit pas les choses les plus
evidentes, lorsqu'elles sont sous ses yeux! II n'a pas daigne faire la moindre
attention aux vapeurs elastiques de l'eau et des autres Iiqueurs, ni ä la
cohesion qui se trouve entre leurs parties. Cependant une experience
quotidienne prouve a quicon-que veut у prendre garde, que l'eau n'exerce point
une elasti-cite pareille a celle de
l'air, tant que la cohesion mutuelle de ses parties dure, c'est-a-dire tant
que les forces repulsives n'excedent pas l'effort de la cohesion. Mais le
mouvement gyra-toire croissant continuellement, la repulsion vient enfin a
bout
* Si omnes
particulae grave3 sunt et gravitate urgente cadunt,
nulla
in
aliam irruet, cum gravitas omnibus eandem veloeitatem imprimat;
estque alia vis excogitanda,
quae acceleret superiores aut inferiores
retardet.