de surpasser Ia
cohesion, et Геаи se resout en vapeurs de la plus grande elasticite. C'est ce
que Mr. Lomonosow
a fait voir clairement dans sa Dissertation sur la cause de la chaleur, §
23, mais la precipitation
du censeur lui a fait sauter cet endroit. Des-lä donc que, suivant la
theorie de l'auteur, les particules rabotteuses peuvent non seulement entrer
dans la composition de Геаи et des autres liqueurs, mais encore dans la
production des vapeurs elastiques, c'est inutilement que le censeur les
transforme en particules d'une extreme legerete.
II dresse enfin
ses
batteries contre la Dissertation, qui roule sur l'action des menstrues
chymiques. Et lä, sans peser les raisonnemens ni faire aucune
deduction suivie, il s'escrime а tort et ä travers. On voit assez combien il
s'entend реи a lire et ä saisir
l'essentiel de ses lectures, par l'aveu tacite qu'il fait de n'avoir pas Jette
les yeux sur le § 28 qui renferme veritablement l'essence du memoire. En
effet si ce §
lui
etoit connu, pourroit-il dire: „L'auteur devoit considerer, que lorsqu'un
menstrue est expose a I'air, il est presse vers le metal par le poids de
l'atmosphare, aulieu que cette force cesse entierement dans le vuide de la
pompe, etc. "* Mais il n'y a rien de plus expres que la description
contenue dans le § susdit, de la Solution de cuivre а Геаи-forte, faite non
dans
le vuide, mais en plein air. Et pour l'experience decrite au § 29 quoiqu'elle
ait ete
faite dans le vuide, la difference notable du metal dissous confirme Ia
theorie de l'auteur contre l'attaque du censeur; d'autant plus qu'a Ia fin du
meme § se trouve la raison de
cette difference.
Jusqu'a präsent on a donne des
preuves
incontestables de l'incapacite et de l'extreme negligence du joumaliste. Mais
voici un endroit ой sa bonne-foi est entierement suspecte, et ой il paroit
avoir eu
formellement dessein d'en imposer au monde scavant dans la pensee peut-etre que
les Memoires de l'Aca-
* Considerare debebat auetor,
si raenstruum aeri Iibero exponatur,
urgeri illud versus metallum pondere atmosphaerico,
cum haec vis cesset
in
vacuo antliae etc.
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