lomonosov-ps06

 

М.В.ЛОМОНОСОВ ТОМ 6 ТРУДЫ ПО РУССКОЙ ИСТОРИИ, ОБЩЕСТВЕННО-ЭКОНОМИЧЕСКИМ ВОПРОСАМ И ГЕОГРАФИИ

 
 
 
 
 
 
 
  Предыдущая все страницы
Следующая    
М.В.ЛОМОНОСОВ
ТОМ 6
ТРУДЫ ПО РУССКОЙ ИСТОРИИ, ОБЩЕСТВЕННО-ЭКОНОМИЧЕСКИМ ВОПРОСАМ И ГЕОГРАФИИ
стр. 95


witsch, et Alexei Timofejewitsch Likatschow furent prives de leurs emplois. Le premier etoit grand chambellan, et le second trd-sorier. II leur füt defendu de paroitre en presence du nouveau tsar: mais on leur permit de voir la jeune tsarine douairiere. Le fils aine de Narischkin, jeune homme de 23 ans, füt nomme boyar, et grand maitre d'artillerie. Bien de persones pensoient que cette charge ne convenoit point ä son age. L'autre frere Afonassei ou Athanase Kirilowitsch, age d'environ vingt ans eut l'emploi de komnatnoi stolnick aupres du tsar Pierre Alexeewitsch.

Ces dispositions augmenterent les murmures des strelitz prevenus d'ailleurs par la princesse Sophie contre la famille des Narischkins.

Le boyar Artemon Sergeewitsch Matfeeff au retour de son exil, s'etoit arrete dans le voisinage de Moscou. II n'avoit pas grande envie d'entrer dans la ville, avant d'etre assure, que les esprits aigris commencoient a se radoucir. Mais comme ce seigneur etoit aussi respectable par son age, que par son expe-rience consommee dans les affaires tant politiques que militai-res, on jugea sa presence absolument necessaire dans cette crise. Sa majeste envoya au devant de lui un de ses propres carosses, dans lequel il arriva en ville le 11 de May, et s& rendit dans sa maison, qui avoit ete preparee pour le recevoir. Le lendemain il alla ä la cour et у fut recu avec toute la distin-ction possible tant de la part du tsar Pierre I, et de la tsarine sa mere que par tous les seigneurs de la cour.

Le titre de boyar lui fut d'abord rendu, de meme que toutes ses terres et ses domestiques qui s'etoient engages pen­dant son exil au Service d'autres maitres. Le 12, le 13 et le 14 sa maison ne desemplit point d'une foule de persones, qui s'empressoient de lui marquer leur joie de son retour. On lui envoya de tous cötes des provisions pour sa maison. Quelques strelitz meme allerent lui presenter au nom de tous leurs cama-rades du pain et du sei, comme c'est la coutume, quand quel-qu'un arrive, ou entre dans une nouvelle maison. II n'est gueres possible d'exprimer, avec quelle politesse et quelle soümission

  Предыдущая Начало Следующая    
 
 
Новости
 
все страницы карта библиотеки
© 2003-2011 Историко-Мемориальный музей Ломоносова. Неофициальный сайт.

Яндекс.Метрика